Medina Ktana (chanson)
- My Old New Land
- Mar 15
- 2 min read
Updated: Mar 16
"Medina Ktana" signifie "Petit pays" en hébreu.
Cette chanson a été interprétée par le groupe Kaveret dans leur troisième album, sorti en 1975, intitulé Tsafuf BaOzen.
Vous pouvez regarder l'une de leurs performances ci-dessous et écouter les paroles de la chanson, rédigées dans un hébreu simple.
Cette chanson raconte l’histoire d’un petit pays isolé dont l'histoire a commencé avec très peu : quelques amis, des larmes, deux maisons, deux chevaux et trois arbres. Pour se protéger des défis du monde (guerres, catapstrophes) et éviter les ennuis, il cache son adresse dans une boîte secrète.
Bien que la chanson contienne de nombreuses allusions à Israël, elle ne nomme jamais explicitement le pays.
Plusieurs éléments des paroles rendent cette chanson profondément israélienne, comme le sentiment de n’avoir nulle part ailleurs où aller (sentiment éclairé dans la dernière strophe), la douleur de construire un pays à partir de rien (illustrée par les larmes) et le ton léger et humoristique utilisé pour décrire la difficile construction d’un pays que « nous » n’abandonnerons jamais.
Kaveret est connu pour créer des chansons joyeuses, festives et optimistes, bien qu’il y ait parfois des exceptions.
Danny Sanderson et Yoni Rechter, les compositeurs de la chanson, comptent parmi les musiciens israéliens les plus influents, ayant écrit et composé certains des plus grands succès des dernières décennies.
Dernière strophe :
Un jour, si ça en vaut la peine, peut-être partirons-nous,
Tant que nous tenons debout,
Je n'en ressens pas le besoin,
Nous vivrons, nous mourrons, et puis nous verrons...
Lors des périodes de tension en Israël, comme les manifestations (réforme judiciaire israélienne de 2023), les guerres ou les conflits internes, cette chanson prend tout son sense auprès des Israéliens. Elle leur rappelle avec force qu’ils n’ont pas d’autre patrie vers laquelle se tourner, et souligne l’importance de protéger et de chérir Israël en tant que seul foyer.