La loi norvégienne
- My Old New Land
- 16 mai
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La Loi norvégienne régit les relations entre les membres du gouvernement et les députés de la Knesset. Inspirée d’un modèle en vigueur en Norvège, cette législation permet une gestion plus flexible des sièges parlementaires.
Adoptée initialement le 30 juillet 2015 par 64 voix contre 51, puis élargie le 15 juin 2020, la loi autorise tout député nommé ministre ou vice-ministre à démissionner temporairement de la Knesset, tout en conservant son poste ministériel. Son siège est alors attribué au candidat suivant sur la liste du parti.
En cas de démission ou de révocation de ses fonctions gouvernementales, le ministre retrouve automatiquement son siège à la Knesset, au détriment du député qui l’avait remplacé.
La version étendue de 2020 offre davantage de souplesse : jusqu’à cinq membres d’un même parti occupant des postes ministériels peuvent ainsi quitter temporairement la Knesset. Le nombre exact de remplaçants autorisés dépend de la taille du groupe parlementaire et du nombre de ses membres n’ayant pas de fonctions exécutives.
Cette mesure vise à renforcer le travail législatif en permettant aux partis de disposer de députés pleinement disponibles, sans priver les ministres de leur rôle exécutif.
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