La loi du retour (Hok Hashvut)
- My Old New Land
- 10 mai
- 2 min de lecture
La Loi du Retour a été adoptée par la Knesset (le parlement israélien) le 5 juillet 1950, deux ans après la création de l’État d’Israël, marquant ainsi symboliquement la fin de 2 000 ans d’exil juif. Cette date a été choisie en hommage à l’anniversaire de la mort de Theodor Herzl, fondateur du sionisme politique.
La loi, formulée en quelques mots simples, exprime l’un des fondements idéologiques de l’État d’Israël :
“Tout Juif a le droit d’immigrer en Israël...”
"כל יהודי זכאי לעלות ארצה."
Cette mesure législative, initiée par Zorach Warhaftig, membre de la Knesset issu du parti Hapoel Hamizrachi, a longtemps représenté la principale expression juridique d’Israël en tant qu’État-nation du peuple juif.
Concrètement, cela signifie que tout Juif a le droit d’obtenir la citoyenneté israélienne.
En 1955, une modification a été introduite pour exclure de ce droit les criminels dangereux. Depuis lors, la citoyenneté peut être refusée à ceux qui représentent une menace pour la sécurité publique, l’ordre national ou la population juive.
En 1970, la loi a été élargie pour inclure non seulement les Juifs, mais aussi leurs enfants et petits-enfants non juifs, leurs conjoints, ainsi que les conjoints de leurs enfants et petits-enfants. Cette extension visait à éviter les séparations familiales et à offrir un refuge également aux non-Juifs persécutés en raison de leur lien avec le judaïsme.
En 2018, le droit des Juifs à revenir sur leur terre a été inscrit dans la Loi fondamentale: Israël, État-nation du peuple juif, à l’article 5. Cette reconnaissance constitutionnelle a suscité des tensions, notamment au sein de la communauté druze, qui s’est sentie trahie malgré sa forte implication dans les institutions de l’État et l’armée.
Sources:
Commentaires