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Menachem Ussishkin

1863 - 1941.


Menachem Ussishkin
Menachem Ussishkin. Source: Widener Library, Cambridge, Massachusetts.

Menachem Ussishkin, figure majeure du mouvement sioniste, est né en Biélorussie.


Dès 1878, il développe une passion pour la lecture des auteurs hébreux contemporains, ce qui alimente son engagement en faveur de la renaissance de la langue hébraïque – un principe qui deviendra central dans son action.


Au fil de sa vie, Ussishkin :

  • Dirige le mouvement Hovevei Zion à Moscou ;

  • Participe activement aux Congrès sionistes ;

  • S’oppose fermement au projet Ouganda ;

  • Contribue à la fondation de diverses institutions sionistes (comme BILU) ;

  • Devient président du Fonds national juif (KKL) de 1923 jusqu’à sa mort, période durant laquelle il orchestre d’importantes acquisitions de terres.


En 1889, lorsque Ahad Ha-Am fonde la société Bnei Moshe, Ussishkin en devient l’un des membres actifs. Sous son influence, le Deuxième Congrès sioniste de 1898 adopte le principe d’une action culturelle et éducative, en Israël comme en diaspora, dans un esprit national.


Il visite la Terre d’Israël pour la première fois en 1891. Il relate son voyage dans un livret rédigé en russe, plus tard traduit en hébreu, qui marque profondément ses lecteurs.


Bien qu’il se méfie d’un sionisme uniquement politique, dénué d’ancrage culturel et de projets de peuplement, Ussishkin est bouleversé par la parution de "Der Judenstaat" ("L'Etat des Juifs" en français) de Theodor Herzl. Ses rencontres avec Herzl et Max Nordau à Paris et Vienne, peu avant le premier Congrès sioniste, le marquent profondément. Il y est nommé secrétaire en langue hébraïque.


Son opposition à un sionisme purement politique l’empêche d’être élu chef du mouvement sioniste russe lors du premier Congrès. Toutefois, dès le second Congrès, il intègre le Conseil général sioniste, où il siégera jusqu’à sa mort.


En 1919, Ussishkin quitte définitivement la Russie et s’installe à Jérusalem, dans le quartier de Rehavia, sur la rue qui porte aujourd’hui son nom. Entre 1919 et 1923, il accompagne les efforts difficiles du Yishouv naissant pour établir un foyer national. Il joue un rôle clé dans la création d’un réseau d’écoles hébraïques et dans la fondation de Kiryat Anavim, près de Jérusalem.


En 1921, il se rend aux États-Unis aux côtés d’Albert Einstein pour soutenir la campagne de levée de fonds de Keren Hayesod. Toutefois, lors du 13e Congrès sioniste en 1923, sa nomination à la tête du Conseil général sioniste est bloquée en raison de ses désaccords avec la ligne modérée de Weizmann face au mandat britannique.


Il devient néanmoins président du Fonds national juif (KKL), poste qu’il occupe de 1923 à 1941. Il y consacre toute son énergie à l’acquisition de terres comme bien national. Il voyage en Europe (1924) et au Canada (1927) pour lever des fonds. Grâce à ses efforts, le KKL acquiert de vastes terres dans les régions de la vallée d’Israël (1921), de l’Emek Hefer (1927), de la baie de Haïfa (1928), de Beït-Shéan (1930), et ailleurs. Sous sa direction, les possessions foncières du KKL passent de 22 000 à 561 000 dounams, et les revenus de l’organisation de 70 000 à 600 000 livres sterling.


Durant plus de 60 ans, il n’existe pratiquement aucune initiative sioniste ou nationale juive à laquelle Ussishkin n’ait participé ou qu’il n’ait influencée de manière décisive.



Sources:



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